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Items tagged with: Misère
- diaspora
kêr-Is (fantôme de) du Menez-Du
9 months ago

#Encyclopédie #Anarchiste de #Sébastien-Faure
Aujourd’hui :
GUEUX n. et adj. (mot d'origine argotique)

L'aveugle et son chien
On appelle gueux, le malheureux, le misérable, le nécessiteux qui ne trouve pas de quoi satisfaire aux besoins les plus élémentaires de l'existence et qui en est réduit, pour vivre, à avoir recours à la charité publique. Sans foyer et sans famille, le gueux traîne sa lamentable personne dans les coins obscurs des grandes villes ; il est l'hôte habituel des asiles de nuit, lorsque ceux-ci veulent bien, pour quelques heures, lui donner l'hospitalité ; sans quoi on le retrouve sous les ponts, déguenillé et sale, cherchant dans le sommeil un peu d'oubli à ses misères.
Le jour il vagabonde, espérant trouver au hasard du chemin la croûte de pain qui lui permettra de ne pas crever de faim. Sous le soleil brûlant, sous le froid glacial, ou sous la pluie qui pénètre ses pauvres hardes en loques, il attend, durant des heures, à la porte des soupes populaires, pour consommer le bol d'eau grasse que l'assistance publique lui accorde quotidiennement. Véritable déchet humain, animé par aucune espérance, car son sort ne peut pas changer, chaque jour se répète pour lui aussi misérable, aussi terriblement vide. Les gueux ne se révoltent pas; ils ne peuvent pas se révolter ; ils sont tombés trop bas ; ce ne sont plus des hommes.
La société ne devrait-elle pas rougir de comprendre en son sein de tels êtres ? Quoi ! la terre est fertile et capable de nourrir tous ceux qui l'habitent; les magasins regorgent de vivres et, chaque jour, se perdent des millions de tonnes d'aliments, et il est encore des êtres humains qui crèvent littéralement de faim ! Et c'est cela que l'on voudrait nous faire accepter comme une manifestation de l’ordre ?
Qui donc ne s'est pas senti profondément émotionné à la lecture de la belle œuvre du poète qui a mal tourné : Jean Richepin, La chanson des gueux ? Qui n'a pas senti monter en lui un ferment de colère, de pitié et de révolte en lisant les poèmes si vivants de Jehan Rictus ? Mais ceci est de la vie pourtant, de la vie vraie, de la vie vécue, et ce n'est pas une légende qu'en notre vingtième siècle il existe des hommes qui ne mangent pas, qui ne dorment pas, qui n'ont rien, qui ne possèdent rien et qui ne posséderont jamais rien.
Non, il n'est pas possible que cela dure ; une organisation sociale qui permet une telle inégalité, qui accepte que des êtres vivants n'aient pas le nécessaire, l'indispensable, alors que d'autres se vautrent dans l'opulence et le superflu, une telle société est appelée à disparaître.
Il ne faut pas croire que les gueux sont tous des êtres ignorants et incapables de se rendre utiles. Ce sont presque toujours des faibles. Il faut savoir jouer des coudes dans notre belle société, et celui qui ne sait pas se faire valoir est impitoyablement écrasé. Et c'est pour quoi les gueux sont nombreux. Pauvres errants, ils n'ont rien à attendre de l'organisation sociale actuelle, sinon la mort. La philanthropie et la charité ne sont que des pis-aller qui, loin d'adoucir le sort des gueux, perpétuent leur calvaire, et ce n'est que dans la transformation totale de la société que l'on peut trouver un remède à ce mal social.
La bourgeoisie, qui est responsable de cette gueuserie, prétend que les gueux ne sont que les victimes de la paresse et de l'ivrognerie ; c'est une lâche calomnie à laquelle il n'est même pas utile de répondre, car la bourgeoisie se sent bien incapable d'ouvrir une porte aux gueux qui peuplent la terre. Et lorsque nous assistons à toute cette misère qui s'étale pitoyablement, lorsque nous rencontrons sur notre route, ces gueux qui sont nos frères, nous sentons se développer en nous, plus intensément encore, notre désir de révolte, puisque c'est par la révolution seulement que l'on pourra mettre un terme à ce régime d'injustice et d'inégalité qui nous étreint.
#easf #Gueux #misère #pauvreté #sdf #sans-papiers #réfugiés #migrants #sans-abris

- diaspora
RafranPRAX / UPR 🇫🇷 🌿🕊️🏳️🌈☮☯♂♈🌐🔭👽🐼🍻✊🏻✌️😉
10 months ago

👉 : https://www.bvoltaire.fr/pas-de-tests-pas-de-masques-mais-des-housses-mortuaires-comment-setonner-de-la-colere/
#France
#Europe #UE
#CE #GOPÉ #Directives #Réformes
#Libéralisme #Capitalisme #Mondialisation
#Pollution #Austérité #Maladies
#Épidémies #Pandémies
#Coronavirus #COVID19
#Misère #Mort
#Oligarchie #Élus #Mafia
#Banques #Multinationales #Industrie
#Argent #Finance #Fraude #Corruption
#Complots #Propagande #Censure
#Division #Répression
#Dictature
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#Répression
#Dictature

- diaspora
kêr-Is (fantôme de) du Menez-Du
12 months ago

Auguste Vaillant
#Éphéméride #Anarchiste le #5février
Le 5 février 1894, à Paris, exécution d'Auguste VAILLANT, au cri de "Mort à la société bourgeoise et vive l'anarchie".
La #bombe que #Vaillant avait jetée le 9 décembre 1893 à la Chambre des #Députés, si elle ne tua personne, #terrorisa la société #bourgeoise, qui ne lui pardonnera pas cette frayeur.

illustration de l'explosion de la bombe a la chambre des députés
Vaillant, né en 1861, connait très jeune la misère. A 13 ans, il prend le train sans billet : première condamnation. A 17 ans, affamé, il mange dans un restaurant et ne peut payer : six jours de #prison. Il se rend à Paris, à pied. Il fréquente les groupes anarchistes, se passionne pour l'astronomie, la philosophie, etc. Il se marie, et a une fille, Sidonie (qui sera plus tard recueillie par Sébastien Faure). Toujours dans la #misère, il décide de tenter sa chance en Argentine, dans le Chaco, mais là-bas aussi, la misère règne en maître. Après 3 ans d'exil, il rentre en France où il ne trouve que des #petits-boulots qui n'arrivent pas à nourrir sa famille. C'est alors qu'il décide d'en finir en jetant sa bombe.
"Messieurs, dans quelques minutes, vous allez me frapper, mais en recevant votre verdict, j'aurai au moins la satisfaction d'avoir blessé la société actuelle, cette société maudite où l'on peut voir un homme dépenser inutilement de quoi nourrir des milliers de familles, société infâme qui permet à quelques individus d'accaparer les richesses sociales (...) Las de mener cette vie de souffrance et de lâcheté, j'ai porté cette bombe chez ceux qui sont les premiers responsables des souffrances sociales."
Auguste Vaillant

gravure de son exécution
#histoire #auguste-Vaillant #augusteVaillant #attentat #anarchie #anarchisme #Action-Direct #actiondirect #propagandeParLeFait
Ephéméride Anarchiste 5 février
Ephéméride Anarchiste. Les anarchistes dans le monde...www.ephemanar.net

- diaspora
estenoe
12 months ago
Pour «justifier» toutes ces réformes et la suppression des #droits-sociaux, les #PremiersDeCordée citent souvent l’ #Allemagne comme un modèle à suivre ...
Or malgré la bonne santé financière de l’industrie allemande, de plus en plus de gens vivent dans la #pauvreté
Avec la réforme du marché du travail de 2003, les lois #Hartz instaure une #allocation-chômage de #misère censé
« motiver l’allocataire à trouver au plus vite un emploi » #FakeNews #misere #HartzIV 👎
De ce fait, le démantèlement de la protection sociale a converti les chômeurs allemands en travailleurs pauvres
un article #LeMondeDiplomatique explique cette descente aux enfers du point de vu social
. L’enfer du miracle allemand
C’est ce #modèle-social là qu’essaie d’imposer la #macronie
Tout faire pour avoir
* des #SalariésKleenex
* des personnes prêtes à accepter n’importe quel emploi à n’importe quel salaire
* que l’on peut placer ici un jour puis là-bas l’autre jour
* corvéables à merci
Or malgré la bonne santé financière de l’industrie allemande, de plus en plus de gens vivent dans la #pauvreté
Avec la réforme du marché du travail de 2003, les lois #Hartz instaure une #allocation-chômage de #misère censé
« motiver l’allocataire à trouver au plus vite un emploi » #FakeNews #misere #HartzIV 👎
De ce fait, le démantèlement de la protection sociale a converti les chômeurs allemands en travailleurs pauvres
un article #LeMondeDiplomatique explique cette descente aux enfers du point de vu social
. L’enfer du miracle allemand
C’est ce #modèle-social là qu’essaie d’imposer la #macronie
Tout faire pour avoir
* des #SalariésKleenex
* des personnes prêtes à accepter n’importe quel emploi à n’importe quel salaire
* que l’on peut placer ici un jour puis là-bas l’autre jour
* corvéables à merci

- diaspora
kêr-Is (fantôme de) du Menez-Du
12 months ago


[Photos : Jean-Pierre Sageot. Instagram : @jpsageot ]
"Salut Patrick"
Plus on #lutte, plus ces salopards en rajoutent, les #retraites maintenant. On s’y attendait, mais le faire là, maintenant, comme si rien ne s’était passé depuis un an et demi, les malades ! On dirait qu’il veulent vraiment foutre le feu aux poudres, provoquer notre haine, pour mieux nous mater après en nous rendant coupables du #zbeul. Comment peut-on encore croire qu’on peut négocier avec ces affreux cyniques, ces lames d’acier, ce mur d’indifférence à la #souffrance du peuple ?
Le #peuple, ils s’en tapent, c’est vrai, ils font tout pour le réduire à rien, à une poussière d’atomes, des atomes qui vont un par un capitaliser leurs petits points de retraite, porter leur vie sous le bras comme un dossier toujours à défendre, en quémandant. #Misère de nous, si on ne les flanque pas dehors d’un bon coup de pied au cul !
C’est justement de ça que je doute maintenant. « #Macron #démission » pour moi, c’était pas que la tronche enfarinée de Jupiter qu’on visait, mais tout son staff, #gouvernement et #députés, et tout le #système d’enfer de l’exploitation sauvage de nos forces de travail et de nos vies. Mais là dessus, avec les copains #GJ, on s’est souvent empaillé ici, tu te souviens ? Et ça continue, je peux de te le dire. On trouvait les listes GJ aux européennes complètement nazebrocs, voilà maintenant des listes pour les #municipales. On pense qu’au local ça vaut le coup, si c’est pour faire dans les municipalités des Assemblées popu oui, si c’est pour gérer la mouise intercommunale, bonjour l’enfumage, ils savent pas à quoi ils s’attendent les élus GJ. On est pas prêt de foutre l’ #Etat en l’air avec ses institutions qui nous foutent dedans en tout cas. Et quand je dis ça aux copains, ils me traitent d’ #anar. Je crois que c’est un mélange de trouille bleue et de manque d’imagination qui les empêche de parier sur un truc comme les #communes-autonomes. Cela dit moi, je sais pas ce que c’est une commune autonome, je vois bien des jeunes qui font de l’élevage et des jardins par là autour d’un village où ils habitent tous, mais on ne les entend pas beaucoup, sauf quand ils viennent gueuler en manifs.
Y en a encore trop plein des copains qui paniquent à l’idée qu’on aurait plus besoin d’Etat, de #Président de mes couilles, de #ministres, d’ #administration, de #flics même. Si on peut plus appeler la #police quand y a du bordel dans le quartier, alors ! Je sais pas si la lutte nous apprend beaucoup de choses là dessus. Pour moi, on est pris au piège : le régime de retraite par répartition solidaire, c’est les caisses de retraites chapeautées par l’Etat qui fixe les taux des cotisations, l’âge de départ et tout le bazard, les caisses de retraite fonctionnent pas toutes seules. Le comble, c’est que c’est le nouveau régime par points qui voudrait envoyer ballader l’Etat en refilant tout aux assurances. Plus d’Etat pour les fidèles du service public, moins d’Etat pour les libéraux dégueulasses qui nous font mordre la poussière. Moi, je sais pas comment sortir de ce bourbier.
Maintenant, c’est vrai que depuis les GJ, c’est nos vies de con qu’on veut plus mener, les retraites c’est une partie de ça seulement, une retraite au bout d’une vie de con, ça fait souvent une retraite à la con, même pas trop mal payée. Quand c’est pas le cancer qui te rattrape dès que tu commençais à souffler, ou la #déprime de ne plus avoir rien à foutre (ça quand même c’est fort, mais ça existe chez beaucoup, tu penses, toute leur vie rythmée par le boulot, j’en connais…). Mais bon, on a raison de gueuler pour que au moins ils nous foutent la paix quand on est vieux et qu’on bosse plus, qu’on puisse vivre, pas survivre, ce qui nous reste à vivre.
Mais nos vies de con, c’est pas facile de les larguer, de tout larguer du jour au lendemain, boulot quand t’en as un, #crédit souvent, les gosses à l’école, les études à payer quand ils en font par chance. Quand j’en parle parfois avec Estelle, elle me dit « couillon, tu te vois toi faire ton jardin et chasser toute l’année pour qu’on aie à becter pour quatre ? ». Elle n’y croit pas, moi si j’y croirais, braconner toute l’année ça me gênerait pas, tu sais que j’aime la chasse, et ce serait plus écolo que de bouffer de la merde d’Auchan (même si on évite maintenant) et rouler, rouler toujours en caisse, mais est-ce que ça empêchera les fumiers là-haut de dormir sur leurs deux oreilles ? Ah c’est sûr, si tout le monde faisait ça, larguait tout ce qui nous enfouit la gueule dans le trou, si le #patron il se retrouvait tout seul dans sa taule il aurait pas l’air con. Si tout le monde. Mais tu sais bien comme moi que ça se passe pas comme ça. Moi je crois qu’il faudrait d’abord qu’on les dégage encore une fois, et pour ça qu’on y mette le paquet. Tant qu’ils seront là les gaufrés, on ne pourra rien faire qui dure, pas même se demander si on a encore besoin de toute cette machine à broyer les pioupious citoyens réduits oui au « travaille, consomme, et ferme ta gueule », comme tu disais. Ils ont bonne mine les citoyens.
Les GJ, depuis le début, ça fait chaud au cœur putain, y a eu des trucs qu’on osait pas faire avant, mais maintenant ça se rabat, ça se disperse, le moindre pataques dans une boîte t’en as un qui colle dessus l’étiquette Gilet Jaune, c’est un peu gros non, même si ça fait de la solidarité c’est vrai. Ca giletjaunise comme ils disent. Moi j’en suis pas sûr, s’il n’y avait pas eu la réforme des retraites, la goutte qui fait déborder le vase, l’eau se serait évaporée, lentement mais sûrement, qu’est-ce que t’en penses ? D’ailleurs pourquoi tu viens plus ? Tu vois pas d’issue ? C’est sûr que quand on veut pas retourner à la messe des #élections, des #présidentielles avec toute leur saloperie de spectacle à la #télé, eh ben il faut se creuser les méninges pour dire aux gens « arrêtez de croire encore à l’entourloupe, faudrait les #boycotter ces #élections, les foutre en l’air, qu’on fasse nous-mêmes la #politique, pas eux là qui nous confisquent tout et se foutent de nous à longueur de journée ». Avec les GJ, on a prouvé qu’on savait faire, et réfléchir, alors ??? « Oui, mais on a pas le temps », qu’ils disent, c’est des bons politiques qu’il nous faut (et voilà que rapplique la #Mélenche), nous on a notre boulot, nos gosses, et voilà qu’on repart pour un tour, et on va regarder la télé, les studios en plastoc, froids comme la mort, les zombies qui y pavanent, des macchabées qui reçoivent des bouffons. Comment qu’on peut encore bouffer cette soupe à gerber ?
J’ai pas envie de désespérer l’ami, ça flambe un peu partout dans le monde j’ai l’impression, mais les keufs sont de plus en plus violents, et là dessus tu sais, je te l’ai déjà dit, quand je vois les keufs à 3, 4 ou 5 à s’acharner sur un mec plaqué au sol, et qui lui cognent, qui lui cognent dessus à 5 contre 1, les #lâches, les boules me montent grave et j’ai qu’une envie, prendre un #flingue et les #buter, ça serait que #justice merde ! Je me souviens que tu m’avais dit la même chose l’hiver dernier, c’est pour ça qu’on te voit plus ? Combien de temps on va s’en prendre plein la tronche sans se défendre vraiment ? Je sais, les #armes c’est la massacre aussitôt, mais quand même on peut pas trouver un truc bien organisé pour être plus forts ? Le Black bloc, ils sont pas si fortiches que ça, maintenant les keufs les pulvérisent dès qu’ils tentent de conduire la manif.
Alors, les #blocages ben oui, qu’est-ce qu’ils ont attendu les #syndicats pour couper le jus aux riches, les foutre dans le noir, tout ce qu’ils pourraient bloquer mais pas seulement une journée !?… Les keufs interviendraient si ça durait, oui mais si ça se produisait un peu partout. Pour ça, ça vaut le coup d’être nombreux, pas seulement pour traîner savate en #manif. Je sais pas pourquoi on a dit un moment que la #grève ça servait plus à rien, comme avait dit Sarko finalement. La grève dure, c’est le blocage, sur les ronds points une autre blocage, ça va ensemble, un pote m’a dit que l’un ne devrait pas aller sans l’autre, je trouve ça juste. Mais voilà, il faut accepter de perdre du pognon, mais crever en en gagnant, c’est mieux ? Quand je demande ça, on me soupçonne « si toi t’as des tunes en réserve, tant mieux pour toi ». Bon, je comprends que tout le monde n’a pas envie de se foutre dans la merde. Les GJ avaient trouvé le truc, manif le samedi et boulot dans la semaine, mais maintenant il faudrait passer un cran au dessus, pas vrai ? Comment tu vois ça ? Tu me manques un peu, tu ne disais pas que des conneries. Je rigole.
A plus j’espère, la lutte continue vaille que vaille camarade, reviens.
Gilles
#giletsJaunes #révolte #revolution
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- diaspora
kêr-Is (fantôme de) du Menez-Du
1 year ago

La fête, c’est quand leur société se pète la gueule !
Il y a longtemps que les origines religieuses de #Noël ne préoccupent plus grand monde (et tant mieux), et pourtant, le rôle de soupape de cette fête lui a conservé une place de choix dans le calendrier : les fêtes de fin d’année, ce sont des moments qui nous donnent l’illusion de pouvoir #oublier le quotidien chiant à mourir, en cassant pour quelques jours la routine #métro-boulot-dodo, en noyant la monotonie dans du vin chaud et des paquets colorés. Avec la magie de Noël sensée rassembler tout le monde, au-delà des classes et des hostilités, on oubliera presque l’arnaque de nos vies que sont les #politiciens et autres #gestionnaires de l’ #ordre et de la #misère, on sera content de voir le président nous souhaiter un Joyeux Noël, dans un climat proche d’une « #union-nationale » sous le drapeau de la #consommation. Les guirlandes lumineuses et les sapins dans la rue nous feront oublier pour quelques semaines la laideur de la ville (ou l’accentueront…), les vitrines remplies et les #publicités nous feront croire que le bonheur se trouve à portée de porte-monnaie.
Noël n’est que la fête de la #consommation, une occasion en or pour cette société de rendre les pauvres encore plus pauvres (mais bon, c’est pour la #croissance !). On voudrait nous faire croire qu’un cadeau, plus il est cher, plus il fait plaisir… pour vider les porte-monnaie et remplir les poches de mille gadgets inutiles qui seront déjà démodés dans trois mois, et qui tenteront de nous faire croire qu’avec eux disparaîtront la solitude, l’isolement, la misère affective et relationnelle, l’ennui, en bref le manque de Vie…
On n’a pas besoin de dépenser pour s’amuser, tout ce qu’on offrira ce sera notre haine de la marchandise et de l’exploitation qui nous empêchent de vivre libres.
Pas de vacances pour la rébellion !
2013, repris du site du bulletin anarchiste Lucioles

- diaspora
kêr-Is (fantôme de) du Menez-Du
1 year ago

#Grenoble #Squats la Goche "Écolo" Expulse:
l’ EPFL spécialiste des expulsions pour le compte des mairies !
Le 4 novembre 2019, on s’est installé.es dans une maison vide, au 131 bis avenue Léon Blum à Grenoble. Cette maison appartient à l’EPFL*, dont la présidente C. #Garnier, est #élue à la #mairie de Grenoble ( #Rassemblement-citoyen, de la #gauche et des #écologistes) et à la métropole, 5ème vice-présidente à l’ #Habitat, au #Logement et à la Politique foncière. L’EPFL est propriétaire des logements vides que les communes de l’agglomération lui cèdent en attendant d’avoir des projets à mener sur ces logements. C’est donc sûrement le plus gros propriétaire de logements vides de l’agglomération.
Le 7 novembre on s’est fait #expulser par la police sur la demande de l’EPFL et en leur présence.
On a entendu pas mal de chose durant cette #expulsion mais surtout beaucoup de #conneries… Du genre, « c’est une violation de domicile », ou « y’a pas de délais qui protègent les squatteurs, on peut expulser comme on veut ». Bon, sauf que c’est à un tribunal compétent de statuer sur une expulsion, pas à la préfecture, ni aux propriétaires. Alors ce coup-ci, la police, après avoir défoncé à coups de masse une porte-fenêtre, son volet et son panneau de bois qui le protégeait nous a accusé de « dégradation de bien d’autrui ». Voilà la petite manoeuvre pour nous expulser : inventer un délit de dégradation comme prétexte à nous embarquer au comico !
Encore une fois, les #flics, la #préfecture et le #procureur s’arrangent pour pouvoir expulser un lieu en outrepassant leurs propres lois. Les petits arrangements de dernières minutes, les jeux et les bidouilles qui leur permettent d’outrepasser le droit au logement, les flics les connaissent et en abusent : il faut opérer en urgence, coûte que coûte, en dehors des procédures légales. Procédures légales qui ne garantissent pas beaucoup plus la pérennité d’un squat, on s’entend !
Ces dernières années à Grenoble, cette pratique de la préfecture est de plus en plus courante, rendant toujours plus difficile les ouvertures de squats et laissant de très nombreux logements vides sur l’agglomération. L’EPFL est d’ailleurs spécialiste dans ces petites magouilles avec la préfecture pour éviter à tout prix que ses logements ne soient squattés !
Dans le cas de cette maison, aucun autre projet que la démolition n’est prévu.
Ensuite, la boite de sécurité #SAGS a été payé pour qu’un vigile surveille 24h/24h que cette maison reste bien vide.
Eh oui, mieux vaut payer des milliers d’euros pour surveiller et barricader ses maisons vides plutôt que prendre le risque de se les faire squatter ! Ainsi, des dizaines de maisons de l’EPFL sont surveillées par la boite de sécurité SAGS, avec des rondes de vigiles régulièrent, mises sous alarme, barricadées par des portes anti-squat et autres dispositifs de sécurité ultra chers !
En bonne gestionnaire de la #misère, la mairie participe au harcèlement quotidien des gens qui vivent en squat et en campement et se donne bonne figure en se pavanant en manif’ et en distribuant au compte-goutte des hébergements au fonctionnement plus que critiquable (contrôle social, interdiction de visites, problèmes de salubrité, attente pour des conventionnements qui ne viennent jamais, places qui restent vides…)
Elle n’hésite pas non plus à proposer des conventionnements à certain·e·s et à en expulser d’autres, voire à faire des procès dans le dos (rue Jay). Car quelle aubaine pour la mairie de Grenoble que d’avoir quelques squats choisis permettant d’entretenir sa vitrine sociale et culturelle de « ville solidaire, humaine et pour tous » ! En revanche, les indésirables restent indésirables, on ne va tout de même pas les laisser s’installer !
Toujours les mêmes qui, sous couvert de social, co-construction, développement, concertation et autres mots issus de leur #novlangue, expulsent les plus #pauvres, s’attaquent aux classes et aux quartiers populaires pour laisser place à l’ #éco-ville aseptisée et #bourgeoise de demain avec l’aimable soutien de leurs chiens de garde policiers.
Mais ce qu’ils n’ont pas compris, c’est que tant que nous continuerons de vivre dans ce monde de merde, ce rouleau compresseur #capitaliste, #raciste, #impérialiste et #patriarcal, nous continuerons à nous dresser sur son chemin, à lutter et à être #solidaires de celles et ceux qui en subissent la #répression.
Et tant qu’on vivra dans une ville faite pour accueillir tous les éco-ingénieurs et les skieurs bourgeois du monde, nous continuerons de squatter parce c’est une nécessité mais aussi un plaisir !
- Établissements Publics Fonciers Locaux
Des groupes à Grenoble https://radar.squat.net/fr/groups/city/grenoble
Des événements à Grenoble https://radar.squat.net/fr/events/city/Grenoble

- diaspora
kêr-Is (fantôme de) du Menez-Du
1 year ago

#Vidéo : GILETS JAUNES CLIP OFFICIEL D1ST1
Interview : D1ST1, le rappeur en gilet jaune
Tout a commencé à la sortie d’un clip baptisé Gilets jaunes Acte 1 par un jeune rappeur sous le pseudonyme de #D1ST1, qui récolta plus d’un million de vues en moins de 24 heures. Très vite propulsé au rang de star des gilets jaunes, le #toulousain était un des invité·es au contre-sommet du #G7 en août dernier. Retour sur son parcours et son implication dans le mouvement des gilets jaunes.
D1ST1, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je vis à #Toulouse, j’ai grandi en partie à Saint-Cyprien, mais à vrai dire un peu partout dans la ville car j’ai alterné entre vie en famille d’accueil, en foyer, voire à la rue. J’ai passé la moitié de ma vie à rapper, j’ai commencé à 14 ans et j’en ai 28 aujourd’hui. J’ai toujours été #indépendant, je finance seul ma musique, laquelle ne me rapporte rien aujourd’hui encore.
Tu es présent dans les #manifs des gilets jaunes depuis le début du mouvement. Comment et pourquoi as-tu rejoint cette #révolte ?
Je suis présent depuis le premier acte toulousain, c’est-à-dire l’ #acte2. Depuis tout petit, j’ai été victime de l’ #injustice, que ce soit #policière, #sociale ou autre. Quand on est seul et que le système s’acharne contre nous, on doit en faire plus que les autres pour survivre. De plus, je n’ai pas grandi avec ma famille, mais dès le plus jeune âge j’ai vu mes parents galérer par manque d’argent. C’est ce sentiment de #galère et de #colère qui s’est retrouvé au premier plan avec les gilets jaunes, et en voyant des milliers de personnes crier haut et fort ce que je ressentais depuis si longtemps, je n’ai pas hésité à les rejoindre.
« Depuis tout petit, j’ai été victime de l’injustice sociale »
Qu’est-ce qui t’a le plus touché dans ces semaines de lutte en gilet jaune ?
Ce qui m’a immédiatement touché lors des manifestations, c’est l’ #humanité qui s’en dégageait. L’ #entraide, le #partage et la #bienveillance dans le mouvement m’ont marqué, pouvoir discuter et échanger librement de sujets qui nous préoccupent, cela m’a fait beaucoup de bien, et a fait tomber les préjugés que je pouvais parfois avoir. C’est aussi le fait de voir ces personnes âgées, handicapées, ou en difficulté, nous expliquer qu’elles n’ont plus de quoi vivre, et qu’elles se retrouvent dans l’incapacité de se défendre ou d’arranger leur situation. Je pense que beaucoup de gens prennent part au mouvement pour cela : aider les autres.
Dans tes textes, tu décris souvent la #misère vécue par les #classes-populaires, ou encore les #violencesPolicières dans les manifs comme au pied des HLM. Est-ce que tu considères ta musique comme du rap militant ?
Je ne sais pas comment catégoriser ma musique. À la base, je parle toujours de mon histoire, mon ressenti. La dureté de la vie de la classe sociale d’en bas, les papys qui pleurent à la caméra parce qu’ils n’arrivent pas à manger alors qu’ils ont travaillé toute leur vie, tout ça je le savais, mais le voir a changé les choses. Je ne voulais pas « surfer » sur le mouvement des gilets jaunes, mais après plusieurs semaines j’ai eu besoin d’écrire, j’ai composé l’acte 1 très vite. Je me suis dit que c’était mon rôle, un bon moyen de faire passer un message, de montrer la réalité du terrain. Depuis le début de l’année, je parle de choses importantes aux yeux de toutes et tous les manifestants, je pense donc que l’on peut dire que c’est un rap militant.
Des projets pour la suite ?
J’ai commencé à faire des #concerts, et je compte sortir un #album d’ici la fin de l’année. Il y a aussi ma marque de tee-shirts que j’ai lancée. Sinon, je compte juste faire de mon mieux pour faire avancer les choses, pour un monde meilleur.
Propos recueillis par Benjamin ( #UCL Angers)
#rap #musique #GJ #GiletsJaunes #Gilets-Jaunes
#Vidéo
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#GJ
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#Gilets-Jaunes

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kêr-Is (fantôme de) du Menez-Du
1 year ago

#Grève du #5Decembre et après ...
Avec le 5 décembre, tout sera possible ...? ; Résistons ensemble, n°186 ; 25 novembre 2019
Voici en pdf, (en bas de l'article) le n° 186 du 26 novembre 2019, du petit #journal-mobile rectoverso A4 #Résistons-ensemble du réseau contre les #violences-policières et #sécuritaires. Il est destiné à être photocopié et à être diffusé localement, si le journal vous plaît. Vous êtes invité·e·s à participer à son élaboration, à sa rédaction, à vous joindre à l’équipe de rédaction. Nous attendons vos contributions, propositions, critiques, etc.
Avec le 5 décembre, tout sera possible… ?
Vous connaissez les #bambous, même si vous les arrachez ici, ça repousse là. Ils se #répandent, #incontrôlables. Les bambous s’en foutent des #clôtures, de l’ #ordre établi. La #liberté est inscrite dans leurs gènes, leurs #racines, appelées rhizomes, qui refusent la #dictature du haut à la base : elles poussent #horizontalement et forment une sorte de #réseau d’apparence chaotique dont les nœuds se nourrissent des uns les autres. C’est une expérience #collective #incontrôlable.
Ça y est, vous les avez reconnus, ces femmes et ces hommes qui y ont compris cette leçon de la nature. Ils ont inventé une chose nouvelle qui résiste par la #démocratie et l’ #auto-organisation #horizontales à l’ancien monde de #misère et de #répression. Voilà les #Gilets-jaunes. Ils nous poussent à construire nos rhizomes pour nous débarrasser des entraves #bureaucratiques qui nous paralysent.
Depuis des actes de #révoltes désespérés comme le #suicide sur son lieu de travail de Christine Renon, la directrice d’école ou l’immolation devant le CROUS d’Anas, cet étudiant lyonnais de 22 ans jusqu’aux #résistances nouvelles, comme la grève du bac des profs de cet été, le droit de retrait des cheminots et la grève sauvage de Châtillon, la grosse manif contre l’islamophobie qui a déjoué la manœuvre anti immigrés et « antivoile » du pouvoir jusqu’à la détermination du personnel hospitalier, la renaissance d’un mouvement étudiant sans concession, la lutte des familles et des collectifs contre les mutilations et meurtres policiers, la résistance des expulsables soumis aux conditions inhumaines dans les centres de rétention… Toutes ces #luttes sont liées et renforcées par les racines horizontales cultivées par les #GJ. Leur chant est entamé partout, de grèves en manifs, jusqu’aux piquets des femmes de ménage qui depuis juin se sont installées devant les hôtels de luxe parisiens du groupe Ibis. Par ce chant, « On est là, on est là ! », un vent libérateur s’est levé.
Le #pouvoir enfume, les #médias sont à sa botte. Il n’a qu’une seule réponse : répression et #prison. Et des promesses bidons. La galaxie policière ne cesse de s’élargir. Après les « #voltigeurs » un nouvel exemple : le préfet du 92 vient d’autoriser les contrôleurs de la RATP à effectuer des « palpations de sécurité ».
Les appareils syndicaux appellent à une grève le 5 décembre, date symbolique des grèves de #1995. Mais, cette fois-ci, il y a un vrai espoir que le 5 ne sera pas la journée d’action rituelle, habituellement démobilisatrice. Les #bureaucrates ne sont plus crédibles. La possibilité de la #grève-générale-illimitée, reconduite après le 5 décembre, qui #bloquera le pays est sérieusement envisagée par des millions de personnes. Une nouvelle hardiesse est en train de naître des racines rhizomateuses des GJ. Tout est possible.
Au sommaire
- Avec le 5 décembre, tout sera possible… ?
- La petite bille d’arnicas
- SUR LE VIF
- Catherine est morte
CHRONIQUE DE L’ARBITRAIRE
- Deux poids deux mesurent dans le traitement judiciaire du mouvement des GJ
- Attentat islamophobe de Bayonne
- La répression continue contre les lycéens mobilisés en décembre dernier
- Rémi Fraisse, ni oubli, ni pardon !
- Babacar Gueye, ni oubli, ni pardon !
- Gaye Camara, ni oubli, ni pardon !
- Un autre mort à Vincennes !
AGIR
- Sortez couvert·e·s (V5 - oct 2019)
PDF: https://paris-luttes.info/IMG/pdf/re186-novembre-2019.pdf
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Karl Miarka
1 year ago
« La #gauche, c’est le camp du bien » lance Elizabeth Lévy en guise d’accusation ironique. #Usul s’est donné pour tâche de répondre et d’expliquer que non, c’est au contraire, la #droite qui aurait toujours été le camp de l’ordre moral.
On distingue trois points dans l’argumentaire d’Usul :
• La #morale est relative est changeante et l’ordre morale d’une époque est justification de l’ordre social qui lui est contemporain. La droite étant conservatrice défend l’ordre moral existant tandis que la gauche le remet en cause et se trouve donc suspecte d’immoralité.
• La morale s’inscrit dans le cadre d’une « guerre contre les pauvres » : on rend les pauvres responsables de leur #misère en fustigeant leur immoralité pour éviter de remettre en cause l’ordre social.
• La morale est un moyen pour la droite de laisser penser que les #injustices sociales peuvent être résolues sans remettre en cause fondamentalement les structures sociales mais en moralisant leurs structures et leurs acteurs.
Ces idées me semblent intéressantes et même plutôt pertinentes. A ceci près que je ne suis pas certain que ce clivage corresponde exactement à ce qu’on a appelé « droite » et « gauche » depuis 1789.
Ces trois termes du syllogisme posés par Usul méritent d’être questionnés :
• le clivage gauche/droite serait la traduction parlementaire de la lutte des classes. La droite serait donc par essence le camp des propriétaires tandis que la gauche serait le camp des prolétaires.
• Se référer à des valeurs morales en politique est systématiquement en faveur de la classe dominante contre les prolétaires.
• Par conséquent, c’est bien la droite qui est le camp de l’ordre moral, le fameux « camp du bien ».
Remarquons d’abord qu’il y a dans le raisonnement d’Usul un essentialisme qui confine au sophisme.
Usul est persuadé que c’est la droite qui est le camp de l’ordre moral mais obligé de reconnaître les nombreux cas où c’est pourtant la gauche qui tient un discours moral, il en conclut que souvent la gauche n’est pas vraiment la gauche et cède démagogiquement à une demande de justification morale.
Du point de vue social, si on lui montre que le gouvernement Jospin a plus privatisé que les gouvernements Juppé et Balladur, il vous répondra que cette gauche n’était pas « la vraie gauche ».
Et si on lui montre qu’en 1983, la gauche a précisément fait tout ce qu’il désigne comme étant de droite : faire du moralisme à travers les bons sentiments anti-racistes pour faire accepter le tournant anti-social de la rigueur, en conclura-t-il que la gauche était doublement de droite ?
Si on lui montre qu’en certaines périodes du dix-neuvième siècle, c’est la droite et non pas la gauche qui portaient des revendications sociales au parlement, en conclura-t-il que la droite était de gauche ?
Les préjugés d’Usul lui font voir les faits avec des œillères : il ne voit dans la « manif pour tous » que du moralisme contre l’homosexualité, ignorant les arguments autour de la filiation de la marchandisation des corps par rapport avec la GPA mais ne voit aucun moralisme dans le fait de traiter ses adversaires d’homophobes, autrement dit de désigner la droite comme le camp de la haine par rapport à une gauche qui serait le camp de l’amour.
Pour Usul, quand la gauche fait de la morale, c’est par ruse. Mais pourquoi la droite en fait-elle ? Pour conserver l’ordre social en l’état, pour défendre l’intérêt des possédants avec « mauvaise foi » comme il le dit lui-même… Donc, la droite fait de la morale par ruse… comme la gauche. Au final, on ne voit pas bien quelle est la différence entre gauche et droite du point de vue de la morale.
Tout cela est donc très confus.
La gauche et la droite sont d’abord et avant tout des notions parlementaires. La gauche, ce sont les parlementaires qui siègent à gauche. La droite, ce sont les parlementaires qui siègent à droite. Rien d’autre.
A moins de considérer la question d’un point de vue historique et non pas essentialiste.
Comprendre pourquoi certaines idées et certaines valeurs ont été à gauche ou à droite en différentes époques et comprendre comment et pourquoi cela a évolué.
Nous allons donc prochainement faire ce que n’a pas fait Usul : étudier l’histoire du clivage gauche-droite en ses moments décisifs tant du point de vue de la lutte des classes que du point de vue des valeurs morales.
Nous découvrirons que visiblement, l’esprit d’Usul est resté coincé sous le Second Empire puisque c’est la période de l’histoire pour laquelle son discours correspond le mieux aux faits.
Nous nous demanderons aussi pourquoi Usul tient aujourd’hui ce discours obsolète et pour cela nous étudierons l’histoire de la fausse subversion de Canal+ à Médiapart.

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kêr-Is (fantôme de) du Menez-Du
1 year ago

« Ferme ta porte t’as la pookie dans l’sas. Allo, allo, allo… »
Depuis quand les #keufs sont nos amis ? Depuis quand s’acoquine t-on avec l’ #ennemi ?
Mais je vais cesser de suite de parler au « on », car il est évident que ce « on » ne vaut rien. Dans mon « on », il n’y a pas de place pour cela. Il est clair. Évident, qu’on ne parle pas à la #police. Qu’elle soit de gauche, de droite, babos, en reconversion en naturopathie ou que sais-je encore. On ne parle pas à la police. Et on ne devient encore moins amiE avec elle. Mes amiEs ne copinent pas avec la #flicaille, je ne copine pas avec la flicaille et tu ne devrais pas copiner avec la flicaille. Je pourrais continuer à le conjuguer ad lib. Faut-il encore repréciser, en 2019 pourquoi les flics ne peuvent pas être nos alliés ? J’ai très peu envie de réexpliquer des basiques. Comme dirait l’autre c’est pourtant : simple. Basique.
En apprenant les mathématiques, j’ai appris que les ennemis de mes ennemis sont aussi mes ennemis. Simple. Basique. Encore une fois. Alors ne t’étonne pas si j’te claque la porte au nez. Ne viens pas m’expliquer comment t’as pu tomber sous le charme d’une #condé. Une condé, reste une condé. La meilleure des condés restera une sale #raclure de condé. Elle aura beau traiter aussi bien qu’elle le souhaite les personnes qu’elle arrête, elle continuera à les arrêter. Aussi gentiment ouvrira t-elle la porte de nos cellules, elle continuera à nous la fermer sur la gueule. Elle pourra sourire, parler sans hurler, ne pas frapper, ne pas tuer, elle restera une sale #keuf. Une keuf reste une keuf. Garante du bon déroulement des choses. Elle traquera les malfrats, les voyous, les galériens, les pauvres. Tous les #pauvres. De façon générale. Elle mettra en geôle la #misère. Sans réfléchir. Parce que la police ne réfléchit pas. La police applique. Bêtement. La police applique bêtement les règles dictée par l’ #état. La police #tue et #assassine pour maintenir l’ #ordre. Elle nous #humilie, nous #insulte. Nous #fouille. Nous #contrôle. Nous #rabaisse, nous #tabasse… pour nous faire entrer dans le rang. Pour nous y maintenir. La police n’est que le chien de garde de l’ #état. La police ne peut pas être notre alliée. La police #traque, la police #rafle. La police est #raciste, #sexiste, #transphobe, #putophobe, #grossophobe, #homophobe, #islamophobe. Faire partie de la police c’est devenir une machine. C’est renoncer à penser. C’est faire partie de cette machine qui broie les gens. C’est accepter sans broncher, et souvent avec fierté. Sans jamais remettre en question, les ordres donnés. La police tu choisis d’y entrer. Par choix. Par #patriotisme. Ou par quelconque illusion absurde. Par conviction. Pas par nécessité. C’est pas comme aller taffer à l’ #usine. C’est pas comme aller au turbin pour se payer un bout de pain, parce que y’a rien d’autre à faire. C’est un jour, se dire qu’en s’engageant tu vas changer le monde. Et y croire. En maintenant l’ordre établi par les #riches et les #puissants. Par les #blancs pour la plupart homme cis. La police ne fait qu’exécuter sciemment.
En réalité je ne sais pas ce que c’est que d’être keuf. Je ne connais pas cette envie de vouloir servir et protéger mon pays, ma #patrie. Avec force et honneur. Parce que je conchie le #patriotisme dégueulasse. Je conchie ce #racisme nauséabond. Je conchie ce classicisme puant. Je vomis les #uniformes et le bleu des gyrophares me donnent des céphalés.
Je ne peux que voir et constater ce que la police fait. Le rôle qu’elle joue. Les morts. Les mutilés. Les enfermés. Les privés de liberté. Je ne peux que constater les barreaux, l’odeur de pisse, les insultes, les coups. Il n’y a pas de bon flic. Il n’y a pas de bon flic comme il n’y a pas de justice. Il n’y a que des sales larbins de l’état.
Alors comment une keuf pourrait devenir mon amie ? Comment pourrais-je un jour me retrouver à sa table, à partager des bribes de ma vie avec un ennemi ? Je sais qui sont mes #ennemis, et je fais tout pour m’en tenir éloignée. Simple. Basique.
Il s’agit d’une histoire de #GAV qui aurait pu être ordinaire. Simple. Basique. Menottes trop serrées, quelques bons gros hématomes, des insultes sexistes en pagaille… rien de bien surprenant. Jusqu’ici tout va bien. Dans le meilleur des mondes. La police fait son métier. Comme il faut. En « utilisant la force adaptée ». A trois sur une personne. Simple. Basique.
Ouais, il s’agit d’une histoire de GAV qui a commencé comme une GAV normale. Dans une cellule crasseuse, qui pu la pisse, la merde et la sueur. La base. A trois sur un matelas. Normal. Et puis au bout d’une vingtaine d’heures, y’a une flic en vilci qui arrive et nous (ma comparse de galère et moi) fait sortir de notre geôle. Sans rien dire. Dès qu’il n’y a plus de caméra et de bleus en présence, elle nous dit pour nous « rassurer » visiblement… qu’elle est pote avec L. une meuf qu’on est censé connaître. Et là y a l’embrouille. Autant dire que cela ne me rassure pas du tout. Déjà je ne connaît pas cette L. en question. Et en plus je suis bien étonnée qu’une personne que je suis censée connaître soit amie avec une flic. Cette personne en question fréquente le milieu féministe marseillais et militant de façon plus large et copine avec UNE flic. Une ou dix … même combat mais a priori c’est important de le souligner. Donc, je suis dans le sas du comico avec ma codétenue, et cette keuf qui se dit être une alliée. Cette dernière nous invite à boire un café. Autant dire que j’ai l’impression d’être dans un mauvais film. Je suis pas sereine. Mais j’y vais. Je veux pas faire d’esclandre. Et puis je suis fatiguée, j’ai mal partout parce que les crs n’y sont pas allés de main morte pour m’arrêter, j’ai peu dormi et j’ai une bonne gueule de bois et puis surtout je sais pas quoi faire d’autre. Merveilleux. Bref. Me voilà en train de boire un café avec une keuf. Elle nous demande direct ce qu’on a fait. Histoire de nous mettre à l’aise, hein. « Rien madame le commissaire ». Ahah. Comme si j’allais plus parler autour d’un café. Enfin… j’ai parlé et c’est bien ça le problème. Et c’est ce qui me mange le cerveau à l’heure actuelle. J’ai rien dit de bien embêtant mais j’ai parlé à cette condé. J’ai accepté son café, rien que pour voir la couleur du ciel. Elle nous a parlé d’elle. Pour nous mettre à l’aise encore sûrement. Ça fait 15 ans qu’elle est dans la police. 15 ans… mais « bientôt » elle arrête. Par « bientôt » elle entend 4 ou 5 ans. On pourra rediscuter de ce relatif « bientôt » … Car bientôt c’est trop tard. Elle arrête bientôt pour se reconvertir professionnellement. Elle veut être naturopathe. C’te blague. J’ai envie de rire, je te jure. Parce que ça à l’air important, elle insiste. Comme si la naturopathie lui donnait un air de gentille, de petite mignonne. Comme si ça pouvait la purifier. Mais chérie, t’es flic. Enfin… j’ai bu ce café, que j’ai regretté d’avoir bu. Elle a fait semblant devant ses collègues de nous montrer des vidéos. Très drôle aussi comme détail. Elle a prétexté devoir nous montrer des vidéos pour qu’on identifie des gens (pour qu’elle puisse nous faire sortir de nos cellules). Genre comme si j’allais à un quelconque moment participer à ça. Limite j’aurais préféré qu’elle me convie à une séance de poucaverie pour de vrai, j’aurais pu refuser plus catégoriquement. Mais bon, bien sûr vu qu’elle est sympa, c’était juste pour leurrer ses collègues. Elle a pris de gros risques quand même. Peucherette. Et pendant tout ce temps, elle communiquait avec son amie. L., la pookie. Par sms, tranquilou bilou. Cette situation est complètement incongrue, complètement déconcertante. Je me suis retrouvée malgré moi à copiner avec une flic. Purée. Je m’en suis voulu. Je m’en veux. J’aurais du refuser. J’aurais du rester en cellule. Mais j’ai pas tellement eu le choix non plus. J’aurais dû ne surtout pas boire ce café, qui n’a fait qu’alimenter ma parano. A juste titre. Pourquoi m’a t-on imposée cette situation ? Pourquoi m’a t-on forcée à subir cette situation ? CertainE me diront que j’aurais pu résister, rester en cellule, ne pas accepter ce café. Je sais. J’aurais pu. Et voilà ce à quoi ce café m’a permis finalement. C’était ni une bouffée d’air, ni un moyen de m’extraire de ma cellule, mais plutôt de m’enfermer dans ma parano. C’était juste rajouter des éléments oppressants à une situation de répression. Parce que c’est des méthodes de flics bien connues. Le bon flic. Qui te parle gentiment, qui te paye une clope, un café et qui te nique bien après. Je le sais. Elle n’a pas arrêté de nous dire qu’elle prenait de gros risques à faire ça… mais qu’est-ce que j’en ai à foutre, sérieusement ?! J’étais bien mieux dans ma cellule en paix avec moi-même et avec mes choix. J’aurais préféré ne pas avoir à dealer ce truc en plus. Cimer ! Comme quoi avoir une amie flic n’est pas une bonne idée.
Donc pour résumer, j’me suis retrouvée en GAV après m’être fait’défoncer par des CRS complètement déchaînés. J’me suis faite interpeller pour une soit disant dégradation de grillage à l’aide d’un marqueur. Faudra quand même qu’on m’explique comment on dégrade un grillage avec un marqueur… mais bon, soit. Les vigiles qui devaient porter plainte ne sont jamais venus et ce chef d’inculpation est donc tombé. Mais je suis accusée « d’avoir à Marseille résisté avec violence » à Jérôme et Guilhem. Et d’avoir « commis un outrage par paroles, gestes ou menaces de nature à porter atteinte à la dignité ou au respect » de Jéjé et de Guigui en les insultant je cite de « fils de putes, enculés de flics ». Évidement. Mais j’vais pas m’attarder sur le fait qu’évidement je n’ai pas insulter les flics « de fils de putes ni d’enculés », hein. Ça semblera limpide aux yeux d’un certain nombre de personnes. Faudrait, messieurs les agents, songer à mieux se renseigner sur le milieu féministe ! Et surtout au grand damne de toutes la flicailles j’ai refusé de donner mes empreintes et mon adn. Et ça, vraiment ils n’aiment pas du tout, du tout.
Donc GAV de merde pendant laquelle on m’impose le fait de devoir tenir un secret. Je ne dois pas parler de cette flic, qui vient nous voir sous un faux prétexte, pour soit disant nous donner des infos, pour soit disant nous aider. Ce qui n’est évidement pas vrai. Je ne peux pas en parler. Heureusement que je suis avec ma codétenue, quand même. Ça égaille toute cette pagaille. Mais comme si la situation de la GAV n’était pas assez lourde. Entre les coups, la douleur, et la menace de nous envoyer aux Baumettes… fallait encore qu’on se coltine une pote de pote qui pensait bien faire. Mais si tu pensais bien faire, chérie, t’aurais pas commencé à copiner avec une condé. Simple. Basique. Non ? Ni à en faire état publiquement, ce qui nous contraint actuellement à nous préoccuper collectivement de cette situation. Car les personnes doivent savoir cela avant de s’organiser. Et choisir si elles souhaitent accorder ou non leur #confiance à une pote de keuf. Le consentement. La base.
Pour résumer. Il n’y a pas de place dans nos espaces pour les keufs. Il n’y a pas de place dans nos espaces pour les amiEs des keufs. Il n’y a pas de place dans nos espaces pour les amiEs, des amiEs des keufs. Aussi intransigeant que cela puisse être. Je suis et je resterai intransigeante. Peut-être que je manque d’empathie. Peut-être que je suis trop radicale. Trop puriste. Trop ceci trop cela. Mais je sais de qui je ne veux pas m’entourer et je resterai ferme là-dessus. Car il n’y a, et n’y aura jamais de bon flic.
Pas de place pour les #poucaves et « advienne que pourave ».
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kêr-Is (fantôme de) du Menez-Du
1 year ago

#Grève #5Decembre #5DecembreetAprès ...
À mauvaise paye, mauvais travail ! Grève illimitée à partir du 5 décembre
Depuis plus de 30 ans, chaque #gouvernement successif s’emploie à mettre en œuvre la baisse du coup du #travail ordonnée par les #patrons. Combien de #réformes sont déjà passées, sous des politiques de droite comme de gauche, nous mettant toujours plus dans la #misère ? Combien de réformes avons-nous laissées passer sans broncher ?
Aujourd’hui s’en est trop. #Macron et sa #start-up-nation a passé le turbo et veut en finir une bonne fois pour toute avec tout ce qu’on appelait « #Service-public », « #Redistribution », mais qui n’était en fait que la part « indirecte » de nos salaires : une #retraite honorable, une bonne #sécu pour une bonne #santé, des droits au #chômage qui nous reviennent, des #allocations-familiales pour les moins aisé.e.s, des #bourses étudiantes pour les# jeunes, etc…
La giletjaunisation qui vient
Déjà en 2016 avec la #LoiTravail, mais plus encore depuis l’arrivée de Macron, cette baisse du coût du travail ne passe plus. L’incroyable #révolte des Gilets Jaunes en est l’exemple édifiant : depuis plus d’un an, chaque samedi, mais aussi la semaine, des dizaines de milliers de #GJ expriment rage et colère en manifestant bruyamment et en bloquant l’ #économie. Depuis des mois, c’est le ras-le-bol général et même les #syndicats habituellement frileux (et sûrement débordés par leurs bases) veulent un mouvement dur pour enterrer définitivement Macron et son #autoritarisme #néolibéral.
Nombres de pratiques plus #radicales ont également émergé depuis quelques mois. Elles concourent toutes à augmenter le rapport de force avec les #capitalistes, car elles s’en prennent toutes aux portefeuilles de ces derniers. Et s’il y a une chose qui leur est terriblement précieuse c’est bien de toujours accroître leurs #profits.
- Reprendre la rue. La manifestation bordélisée tendant à l’émeute : moins d’encadrement, plus de surprises, plus de flics en déroute, plus de marges de manœuvre ;
- Bloquer les flux de marchandises. Le blocage des ronds-points, des zones commerciales, des autoroutes (souvent rendues gratuites), des raffineries, des gares, des zones industrielles ;
- La grève sauvage. Les patrons/l’État sont pris au dépourvu et ils les ressentent d’autant plus au portefeuille ! La grève déclarée, massive et reconduite jour après jour est également une arme redoutable. Plus rien n’est produit !
- La casse, que l’on voit de temps à autres. La destruction de marchandises, comme la grève ou le blocage, fait baisser immédiatement la valeur de ces marchandises, c’est peu dire. C’est pour cette raison, pas seulement symbolique, que le pouvoir criminalise autant cette pratique populaire ;
- La réappropriation, ou pillage ou vol, là encore fait fortement chuter la valeur de la marchandise. Un bien « réapproprié » est immédiatement une perte sèche pour le patron de l’usine, du magasin, etc.
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- diaspora
RafranPRAX / UPR 🇫🇷 🌿🕊️🏳️🌈☮☯♂♈🌐🔭👽🐼🍻✊🏻✌️😉
1 year ago
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YouTube: ASSELINEAU avait RAISON ? GILETS JAUNES GREVE REFORME (aminegociateur)
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kêr-Is (fantôme de) du Menez-Du
1 year ago
Une alternative à la prison pour Clément Galant, Romain Espino et Damien Rieu

Ces trois abrutis (j’ai pas dit #nazis) ont pris 6 mois fermes.
N’étant pas un fan de la #prison, je propose plutôt qu’on les dépose quelque part en #Afrique et qu’ils soient suivis par une équipe de tournage chargée de vérifier et filmer leur itinéraire jusqu’à la France : traversant la #guerre, la #misère, l’ #esclavage, puis la #mer…
Je veux bien m’occuper de les filmer durant la partie en #Méditerranée. On pourrait faire un point sur leur situation tous les soirs, au moyen d’une petite vidéo diffusée sur Internet et commentée par des camarades exilé.es expliquant les difficultés du parcours dans des conditions ordinaires.
Ça pourrait s’appeler « Vis ma vie de migrant et ferme ta grande bouche » (suggestion d’un ami #réfugié à #Exarcheia qui est à côté de moi, en train de boire son thé en souriant à cette idée).
Voilà. Pour la production, on pourrait confier le projet à See Watch, ce qui permettrait de financer la prochaine expédition de Pia Klemp ou Carola Rackete (ou d’un autre navire de sauvetage en mer).
Allez, bonne journée les #fachos ! À bientôt pour la #cassation de notre affaire toujours pas terminée, aux côtés de Jean-Jacques contre Defend Europe (probable audience de la cour de cassation durant l’automne et décision finale un mois après).
Préparez vos baskets, on va s’amuser (enfin, je veux dire nous, pas vous).
#Yannis-Youlountas

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